Les jours de pluie m’inspirent ces journées, enfant, passées à gribouiller sur la table du salon. L’ennui se transformait en espace inexploré, une page blanche qui se remplissait de traits au fur et à mesure.
De l’enfance, je garde le souvenir de l’encre de Chine que mon père prenait soin de préparer pour sa calligraphie et de ses pinceaux en crins de cheval.
Je me souviens encore de mon premier geste, le premier plongeon dans l’encrier et du premier tracé sur le papier de mûrier. La fascination du plein et du délié naquis en moi. Aujourd’hui encore, l’encre reste mon médium favori lorsqu’il s’agit de peindre et dessiner.