
Depuis un peu plus de deux ans, une petite créature m’accompagne quotidiennement.
J’ai rempli des carnets quotidiennement, sans rien publier sur les réseaux sociaux, pour la garder avec moi, la voir grandir, évoluer. (Un bel enseignement à garder : pour avancer sur un projet sans se mettre la pression, griffonner régulièrement sans rien montrer jusqu’au jour où on commence à sentir que c’est le bon moment !)

Début de l’année 2024, je prends quelques jours à Biarritz, voir l’océan et surtout mettre de l’ordre dans différents cahiers et feuilles noircies.
Je voulais faire une bande-dessinée. Mais le travail me semblait tellement énorme que je ne savais pas par quel bout le prendre.
En parallèle, Parenthèse Philosophique m’offrait l’occasion d’expérimenter librement la narration et le travail graphique. C’était et c’est toujours un espace où je peux construire mon écriture, tâtonner, avancer, revenir…
En parallèle, Psyché continuait de grandir, à s’étoffer.
Très vite, il est devenu évident que voler du temps allait être un enjeu pour pouvoir dédier l’énergie nécessaire pour concrétiser ce projet.
La première version du scénario a été rédigée à l’issue de ma pause biarrotte.
À partir de là, j’ai consacré du temps dès que je le pouvais aux recherches graphiques. Fruit d’une longue année de recherches avant de sentir que les choses s’alignent. C’est aussi étrange que cela le processus créatif : on peut produire des choses très belles, des choses moins belles mais il y a une forme d’incohérence avec le projet. Comme une clé qui ne rentre pas dans la serrure. Et puis un jour, c’est la bonne forme, le bon poids.
Cela demande de persévérer sans se juger, et cela m’a demandé régulièrement d’oublier ce que je croyais savoir.
Donc, voilà Psyché. Un conte philosophique sous la forme d’une bande-dessinée / roman graphique qui partira à la recherche d’une maison d’édition d’ici les prochains mois (je l’espère). Ça parle de ce qui me touche : philosophie, crise existentielle (ça va ensemble), onirisme et contemplation. Le projet me ressemble, évidemment : des phrases courtes et de la couleur, du silence.
J’ai hâte de vous en dire plus dans de futurs billets.
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