Si j’étais un plat, je serais un bouillon.
Dans ma culture d’origine, le bouillon se retrouve à chaque repas.
Il peut se préparer en vingt minutes comme il peut être mitonné pendant des heures.
C’est à la fois un plat réconfortant et bon pour la santé. Et c’est aussi un plat d’une fausse simplicité.
On a tendance à croire que la simplicité est quelque chose de très facile à atteindre.
C’est totalement faux puisque pour atteindre la simplicité, il faut apprendre à se dépouiller.
Oser rentrer dans l’obscurité, ne pas trop en dire pour que le lecteur lui-même aille chercher ce qui lui manque.
Pour l’artiste que je suis, cette simplicité est une quête de vie.